La guerre des boutons
Lebrac
Petit Gibus
La Crique
Marie
Bacaillé
L'Aztec
L'instituteur
le père Lebrac
 
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La guerre des boutons, ou l'histoire de deux bandes de gosses de villages voisins qui s'amusent à se faire la guerre (en arrachant les boutons, les lacets, les ceintures et les bretelles de leurs prisonniers), c'est d'abord un roman écrit en 1912 par Louis Pergaud (1882-1915).

Sa première adaptation au cinéma a été faite pas Jacques Daroy, en 1937, sous le titre La guerre des gosses. La version que nous avons vue a été réalisée en 1961 par Yves Robert. Elle est sortie en salle le 18 avril 1962, elle a connu un grand succès et a été récompensée par le prix Jean Vigo.
Toutes images © StudioCanal / La Guéville Vidéo
 
Quelques personnages
 
Lebrac

Il est marrant, c'est le chef de la bande pour la guerre. (Sofian)

C'est lui le héros de l'histoire. Il organise tout. C'est lui le chef de la troupe quoi. (Camille)

C'est lui le héros, c'est lui qui propose les plans. (Axel)
Est-il besoin d'ajouter que Camille et Axel sont voisins ?
La Crique

La Crique est celui qui est le plus fort à l'école. Il donne les réponses à ses amis. (Maxime D.)

Marie

Elle ne fait presque rien dans le film, à part trouver des boutons et balayer. (un élève qui a oublié d'écrire son nom)

Bacaillé

Parmi tous ces personnages, j'aimerais parler de Bacaillé. Il a trahi la bande en parlant de leur cabane à l'autre clan. Je le trouve très méchant, car il faut choisir avec qui on est. (Sonia)
 
Petit Gibus

Petit Gibus est petit et il fait rire. (Stéphanie)

J'ai trouvé Petit Gibus marrant. Il parle comme un bébé. (Maxime S.)

Petit Gibus veut faire comme les grands et comme ses camarades. (Maxime D.)

Petit Gibus est marrant et il répète presque toujours la même chose. (Mélanie)

C'est un alcoolique et il fait rire quand il dit "Il faut lui couper le zizi". (Hilmi)

Je le trouve très marrant. (Marie)

Il est très rigolo, il fait comme les grands alors qu'il est petit. Il fait drôlement rire. (Nicolas)

Petit Gibus, Marie et Bacaillé sont des personnages plutôt marrants. (Rabah)
Petit Gibus a un air innocent et gentil, mais ce n'est pas du tout ça : il dit des mots très grossiers. Mais comme il est très mignon, c'est difficile de se fâcher contre lui. (Ahmosis)
 
Et les filles dans tout ça ?
Marie nettoie la cabane en construction
 
Je trouve que le rôle des filles n'est pas bien, car on ne les voit pas souvent et qu'elles sont au service des garçons. (Sonia)
 
Je pense qu'on aurait dû lui donner un meilleur rôle que de recoudre les vêtements et nettoyer la cabane. (Camille)

Je pense que le rôle de la fille est comme celui d'une femme, en plus petit, parce que les garçons lui demandent de faire la lessive. (Maxime D.)

Je pense que le rôle réservé aux filles n'est pas très gros. (Jessy)

Je pense que la fille — Marie — devrait avoir un meilleur rôle. (Stéphanie)

Je trouve que la fille ne joue pas bien son rôle. (Maxime S.)

Je trouve que le rôle pour les filles est injuste. On devrait les voir plus souvent et elles devraient avoir un rôle plus important. (Juliette)

Je trouve que les filles sont plutôt traîtées comme des esclaves. (Rabah)

Je pense que le rôle de la fille est bien parce qu'elle ne participe pas à la bagarre et tout ça. (Mélanie)

Je pense que Marie, dans le film, c'est la femme de ménage. (Sofian)

Je pense qu'il y aurait pu avoir une fille dans l'autre camp. (Marie)

Je trouve que les filles sont maltraitées par les garçons. (Nicolas)

Le rôle des filles est bien, car une fille doit faire le ménage. (Maximilien)

Je trouve que le rôle de la fille n'est pas très important. (Florian)

On ne voit pratiquement pas de filles dans le film, mais je trouve que ce n'est pas si mal. (Ahmosis)
Ahmosis a fait sa petite provocation... il est fier de lui ?
 
A propos des adultes
les pères se jettent des grenades
  les pères se reconcilient avec quelques bouteilles de vin
Toutes les images © StudioCanal / La Guéville Vidéo
Dans le film, les adultes sont responsables dans leurs maisons avec leurs enfants, mais quand ils sont entre eux, ils deviennent comme des enfants. (Ahmosis)

Les adultes dans le film ne sont pas marrants. Je n'aime pas ce qu'ils font. (Maxime S.)

Les adultes dans le film ne sont pas très gentils ni très tolérants. (Jessy)

Je pense que les adultes sont un peu méchants et qu'ils ne pensent qu'à boire de l'alcool. (Stéphanie)

Les adultes, dans ce film, sont saouls (ils boivent de l'alcool) et ils sont violents. (Maximilien)

Les adultes sont un peu fous. (Florian)

Les adultes, dans ce film, sont malades et alcooliques. (Axel)
 
Dans le film, les adultes sont bizarres. (Rabah)

Dans le film, les adultes sont violents et surtout "sévères". (Mélanie)

Je trouve que les adultes dans le film sont idiots, car un coup ils se crient dessus et s'insultent (ce qui donne le mauvais exemple aux enfants) et un coup ils boivent ensemble. (Juliette)

Les adultes dans le films sont bons voisins : ils ne se battent pas et ne se disent pas d'insultes. (Camille)

Les adultes sont un peu bêtes parce qu'ils se disent des gros mots et qu'à la fin ils sont amis. (Marie)


Je trouve que les adultes sont bizarres car ils se battent et ensuite ils sont amis. (Nicolas)
 
Lebrac et les adultes
 
Lebrac et son instituteur   Lebrac et son père
Lebrac et son instituteur © StudioCanal   Lebrac et son père © StudioCanal
 
Lebrac est un peu plus attaché à son professeur qu'à son père. Mais son père casse toujours tout ; alors... (Ahmosis)

Je trouve que Lebrac répond beaucoup à ses parents. (Maxime S.)

Je pense que son père est trop sévère et trop violent. Le maître est très gentil et on a l'impression qu'il pourrait devenir le père de Lebrac. (Sonia)

Lebrac n'a pas de très bons rapports avec ces deux adultes. (Jessy)

Je pense que ça ne se passe pas très bien avec son père. D'abord, son père boit beaucoup, alors il est beaucoup plus méchant et il crie sur son fils rien que pour une petite bêtise. Avec le professeur, je trouve que ça se passe bien. Il y a des différences. Le professeur est plus gentil. (Stéphanie)

Je trouve que le père et l'instituteur sont tous les deux méchants. (Rabah)

Je pense que le père est très violent avec son fils et que le professeur est très sévère. (Maxime D.)

Je pense que ses rapports avec son père sont très violents. L'instituteur est un peu sévère parce qu'il lui dit à chaque fois : "infinitif... participe passé... infinitif..." (Mélanie)

Je trouve que les deux adultes sont méchants avec lui. Le père est plus sévère. (Sofian)

Je pense que les rapports avec ces deux adultes sont les mêmes. Lebrac ne s'entend pas bien avec son père, et, avec l'instituteur, c'est pareil. On ne voit pas la différence. (Juliette)

Avec son père, Lebrac sait à quoi s'attendre, et le maître l'énerve. Il n'y a pas de différences : Lebrac se fiche de son père et de son maître. (Camille)

Les rapports de Lebrac avec ces deux adultes sont assez graves. Il y a quand même une différence quand ils s'en prennent à lui : l'instituteur le fait pour son bien alors que son père veut le taper. (Florian)

Le père de Lebrac est méchant et violent. En revanche, l'instituteur est très gentil. (Hilmi)

Les rapports de Lebrac avec ces deux adultes n'est pas très sympa. Il n'y a pas de différence. (Axel)

Les rapports de Lebrac avec son père sont très violents. C'est pratiquement pareil avec l'instituteur, mais lui veut l'aider. (Nicolas)
 
A propos de la violence
 
une bataille à la sablière   on coupe les boutons d'un prisonnier
 
Lebrac, enfant battu   Bacaillé martyrisé
Toutes les images © StudioCanal / La Guéville Vidéo
 
L'image la plus violente est la "trois" car le garçon est blessé. L'image la moins violente est la "un" parce que personne n'est blessé et que les épées en bois ça ne fait pas très mal. (Stéphanie)

L'image la plus violente est la "quatre" car l'enfant a été battu par d'autres enfants. L'image la moins violente est la "deux". (Sonia)

L'image la moins violente est la "deux". L'image la plus violente est la "trois". (Jessy)

L'image numéro 4 est la plus violente parce que le garçon saigne de partout. La moins violente est la numéro 1 parce qu'il n'y a rien de grave. (Rabah)

L'image la plus violente est la "quatre". (Ahmosis)

L'image la moins violente est la "un" et l'image la plus violente est la "quatre" (Maxime S.)

Pour moi, l'image la plus violente est la "quatre" parce que le garçon a pris beaucoup de coups de fouet. La moins violente, c'est la "deux" parce qu'on lui coupe juste ses boutons ; même si on peut croire qu'on veut le tuer. (Maxime D.)

L'image la moins violente est la "quatre" et la plus violente est la "deux". (Mélanie)

L'image la moins violente est la n°1 parce qu'ils ne se font pas mal. L'image la plus violente est la n°2 parce qu'ils n'avaient pas beaucoup de boutons, de lacets, de bretelles... (Sofian)

Je trouve que l'image la moins violente est la numéro 2 et la plus violente est la numéro 1. (Juliette)

L'image la moins violente, pour moi, c'est la n°2. Et la plus violente, c'est la n°3. (Camille)

L'image la moins violente est la n°4. L'image la plus violente est la n°2. (Florian)

L'image la moins violente, c'est quand ils déshabillent le garçon. L'image la plus violente, c'est la "quatre" parce que Lebrac et ses amis ont fouetté Bacaillé parce qu'il les a trahis. (Hilmi)

Je trouve que l'image la plus violente est la numéro 4 parce qu'on vient de fouetter le garçon. L'image la moins violente est la numéro 3 parce que le moment violent est déjà passé. (Marie)

L'image la moins violente est la "deux" et l'image la plus violente est la "quatre". (Axel)

L'image la moins violente, pour moi, c'est la n°1, car on voit que les épées sont en bois. Sinon, la plus violente, c'est la n°4, car on voit que les habits du garçons sont déchirés et qu'il a été fouetté. (Nicolas)
 
Tout cela est bien beau, mais, dans l'ensemble vous n'expliquez jamais "pourquoi" ces images sont violentes. En vous lisant, on ne comprend pas toujours ce qui est "violent" et ce qui ne l'est pas pour vous. La consigne n'est pas respectée ; dommage ! Enfin, parfois, on a presque l'impression que vous avez répondu au hasard.
 
Et pour finir...
Lebrac et L'Aztec, les rivaux !
  Lebrac et L'Aztec : retrouvailles au pensionnat
 
Ça ne sert à rien de se bagarrer. (Maxime S.)

Sur la première image, Lebrac est énervé avec L'Aztec. Sur la deuxième image, ils sont contents de se voir à la pension. (Sonia)

Sur la première image, Lebrac n'est pas content, alors que sur la deuxième il est heureux. (Jessy)

Dans la première image, Lebrac et L'Aztec sont ennemis et dans la deuxième ils sont amis. (Hilmi)

On voit qu'en vrai ils sont de bons amis. (Axel)
 
C'est bizarre : sur la première image, ils se détestent, et sur la deuxième, ils s'adorent (Lola).

C'est très bizarre. Sur la première, ils sont ennemis, mais à la fin, je pense que c'est pour bien finir qu'ils se font un câlin. Le film ne pouvait pas finir en bagarre. (Ahmosis)

Sur la première image, ils sont très sérieux. Sur la deuxième, ça se finit bien. (Sofian)

Je pense que ça commence mal et que ça se termine bien. (Juliette)
 
Je pense que Lebrac et Laztec étaient en fait des amis il y a longtemps et que, après, ils ne se causaient plus. Mais ils se sont retrouvés dans la pension et sont redevenus amis. (Stéphanie)

J'aimerais bien savoir pourquoi ils sont devenus amis. (Rabah)

Je pense que dans la première image ils sont ennemis et dans l'autre ils sont amis. (Maxime D.)

En voyant les deux images, j'ai envie de dire que dans la première les deux garçons sont ennemis et dans la deuxième ils sont copains. (Mélanie)

Ces deux images montrent que les enfants sont pareils que les adultes. (Nicolas)

Dans la première image, ils ne se font pas trop confiance, mais quand Lebrac revoit L'Aztec, il est heureux parce qu'il croyait qu'il était seul et qu'il a retrouvé son ancien ennemi. (Camille)

Ce que montrent ces images est bizarre. (Florian)

En vérité, ils n'étaient pas vraiment ennemis. (Marie)
On ne peut pas dire que vos réponses soient particulièrement inspirées ! Dans l'ensemble, vous vous contentez de "paraphraser" les images (c'est-à-dire : vous les décrivez simplement sans chercher à savoir si elles veulent dire quelque chose, si elles ont une signification cachée). La question était : par quelle magie deux ennemis finissent-ils par se jeter dans les bras l'un de l'autre ? Pourquoi le réalisateur a-t-il choisi de terminer son film sur cette image ?
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